L'espoir se resserre . Une main plongée dans l'horreur où la mort s'embourbe, tend d'attraper la lumière . Mais la lumière est retenue dans le temple de la mort, incarnée sous les traits d'un faucheur d'âmes, au regard sanglant . Ses sbires s'attèlent à remplir ses bouges de cadavres qui, pèle mêle, s'entassent dans des cimetières d'immondices . Les crânes ornent l'entrée des marches et semblent signer de leur effroi l'interdit . Qui brave l'interdit trouvera peut-être la voie qui mène à la délivrance ! La lumière darde au coeur du temple de la mort comme un passage vers un autre monde, l'au-delà . Les faucheurs d'âmes, sorte de parques de la destinée délivrent à chacun le poids de son karma . Et qui pardonne à la vie trouve sa rédemption dans la mort ! Mais qui accuse la vie de ses tourments s'enchaîne dans l'enfer qu'il s'est lui-même créé ! La mort n'est en fin de compte que le miroir de nos âmes . Celui qui erre s'enracine dans  les vicissitudes de la vie ; qui oublie avance dans la lumière . La mort ne fait qu'imiter la vie ! A nous, d'imiter la lumière !